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my sunshine away [r]

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Ruston Ryker
Ruston Ryker
policeman
Depuis mon arrivée le : 12/02/2019 , j'ai au compteur : 22 messages, ma petite tête c'est : p schreib. Ma petite face : my sunshine away [r] Tumblr_pee8xcvLJP1w1mwqqo1_540

, né(e) le : (march 26), fourty years old

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MessageSujet: my sunshine away [r] my sunshine away [r] EmptyDim 17 Fév - 21:00

You’re going to have a hard time in life if you let every little mistake bother you. Life is good. Enjoy it
@Jennifer Maconahey

C’était un jour comme un autre, pourtant, il l’avait attendu avec impatience : il subissait tantôt les assauts répétés d’une migraine carabinée, tantôt ceux beaucoup plus passifs-agressifs de sa femme qui ne manquait pas la moindre occasion de jouer des décibels.
S’il reportait constamment la faute sur les traitements hormonaux qu’elle s’injectait, Ruston n’était malheureusement dupe de rien : une couille flottait inlassablement dans le potage et le cumulonimbus au dessus de son crâne se gorgeait progressivement d’eau, n’attendant qu’une oscillation infime du baromètre pour déverser l’entièreté de son contenu sur l’ex militaire.
Depuis quelques temps , il se trouvait au milieu de l’oeil du cyclone et il savait que cette position là, de surcroît, se révélait être d’une précarité sans bornes.
La Tarentule lui rendait de plus en plus visite : elle s’insinuait entre ses poumons et sa cervelle et tissait inlassablement sa toile ; il se réveillait en sueur, quittait le lit conjugal, s’enfermait dans son garage et s’il croyait qu’en soulevant quelques haltères il réduirait le prédateur au silence, l’immobilité n’était que transitoire.
C’était la manière absconse et profondément étrange que son subconscient avait inventé – à force de subir des rafales – littéralement- pour combattre un mal inintelligible qui se déployait depuis la première balle qu’il avait tiré, son premier cadavre et tous les remords qui l’avaient disputé à l’accalmie depuis.
Mais, Ruston avait appris à parader : dissimuler aux regards extérieurs l’étendu d’un mal être installé et il n’existait aucune solution, à ses yeux profanes, afin d’amortir un processus mis en marche depuis si longtemps qu’il n’avait plus idée des circonstances ayant marqué son arrivée.
Les années faisant, il avait appris à canaliser sa frustration au travers d’activités qui avaient le mérite de moduler sa concentration, mettre en stand-bye durant un intervalle risible les remises en question : les motos, le hiking, le squattage intempestif du stand de tir (entre autres).
Et, depuis quelques semaines, sa fréquentation du lieu avait augmenté – c’était un schème observé à chaque pic de stress, lorsque tout se désagrégeait imperceptiblement, lestant un poids  de plus sur ses épaules pourtant assez larges pour supporter n’importe quelle misère providentielle (n’avait-il pas été suffisamment entraîné à encaisser les déveines?).
Ruston semblait plus taiseux, plus nerveux : difficile à atteindre ; ces deux dernières missions n’avaient fait qu’accentuer sa susceptibilité (des démêlés avec des unités comparses à tirer au clair, les dérapages des membres de son équipe – dont l’un semblait toujours prompt à se faire remarquer).
Évoluer autour de Ryker exigeait d’être paré à ce qu’une explosion ait lieu de manière aussi imminente qu’inattendue. Quiconque connaissait le quidam savait, au fond, qu’un tel taux d’activité ne pouvait exprimer autre chose qu’un état de trouble : ses anciens frères d’armes, son épouse, ses coéquipiers actuels. Tous savaient que plus le silence était insondable, plus l’ire ressentie était substantielle (bâtarde et infâme, capable de s’exprimer salement).
Ça n’était qu’une question de temps et d’élément déclencheur : une information quelconque délivrée d’un ton impérieux, un regard suintant le mépris. En ce jour de congé, Ruston semblait doublement susceptible de sortir de ses gonds :  il ne le faisait que très rarement, ces rares occasions pouvaient se compter sur les doigts d’une  main, seulement lorsqu’elles avaient lieu  il était peu probable qu’une médiation soit possible.
Il avait ressenti l’impérieux besoin de prendre l’air et il en avait ressenti un autre : celui de se conformer à une habitude acquise à l’époque où l’air sec irakien rendait les nuitées difficiles à entreprendre et cruellement longues. Il avait eu envie de convier Maconahey à une partie de cartes.
Cela faisait un sacré bail qu’il ne l’avait pas vu ; s’ils entretenaient le contact via des mails peu diserts, se donnant des nouvelles lorsqu’il leur arrivait de se souvenir de leurs existences respectives, le sablier avait fait son travail.
Il savait qu’elle s’était brièvement installée à Los Angeles et était également au fait concernant son installation à Chicago. Keith l’avait avisé l’avoir revu entre deux gorgées de bière. Ruston n’avait pas eu  cœur à l’informer qu’il le savait déjà. La complicité qu’il avait avec Jennifer était foncièrement différente de celle qu’il maintenait avec les autres : elle représentait une entité inassimilable, unique en son genre.
Il s’était un jour surpris à projeter sur elle l’affection qu’il avait pour sa propre sœur, ignorant la juste distance encouragée par la hiérarchie. Il avait d’abord été son capitaine puis, il avait été son ami et sans le savoir, entre deux leçons de tir, il était devenu son confident. Un statut qu’il n’aurait jamais imaginé possible : Ruston Ryker n’était pas célèbre pour son sens du bavardage. Ce jour là, lorsqu’il aperçut sa silhouette du haut de son mètre quatre vingt seize, alors qu’il était appuyé sur sa Harley, le sourire qui ourla ses lèvres était aussi sincère que chaleureux. -  Hello, stranger – lança-t-il, se décollant de sa bécane pour l’accueillir. Je n’avais pas envie d’attendre la sainte glinglin pour espérer avoir des nouvelles de ta part.
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Jennifer Maconahey
Jennifer Maconahey
living in the city
Depuis mon arrivée le : 12/02/2019 , j'ai au compteur : 61 messages, ma petite tête c'est : Elsa Pataky crée par avec talent par : LIPSLIKEAMORPHINE
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Mon physique me vient de mes origines : américaine , né(e) le : 5 janvier 1983 à Newport, ce qui me fait 36 ans .J'ai posé mes valises à : Little Italy
Dans la vie je suis : prof de boxe et bénévole dans une association pour femmes battues où je donne des cours gratuitement et apporte mon soutien avant ça j'étais militaire au 44e régiment où j'étais interprète et actuellement côté coeur : célibataire
mon bazzart à moi : my sunshine away [r] ThoroughWelcomeEmeraldtreeskink-size_restricted

Mes liens en bref
liens pro : Hector Munny
anciens frères d'armes : Keith Miller, Jude Miller, Ruston Ryker

Mes sujets en cours
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MessageSujet: Re: my sunshine away [r] my sunshine away [r] EmptyDim 17 Fév - 22:20


  Ruston & Jennifer

  my sunshine away



 
Depuis que Jennifer avait revue Keith et Jude, beaucoup de choses se bousculaient en tête, entre nostalgie et émotion, elle était assez à fleur de peau, un rien lui faisait verser une larme. En cette belle journée, bien qu'hivernale, elle voulait aller prendre l'air, se promener et pourquoi pas faire les boutiques si l'envie lui disait. Sans compter que l'association lui pompait beaucoup d'énergie avec cette jeune adulte qu'elle avait rencontré récemment et pour laquelle, elle s'inquiétait. Chaque fois qu'elle voyait le nom de l'association, elle avait un petit pic d'angoisse d'apprendre une mauvaise nouvelle.

Jennifer avait prit sa voiture et roulait sans grand but, cherchant juste à s'aérer l'esprit. Elle finit par s'arrêter à quelques mètres de la sortie de la ville, voulant marcher un peu. Quelques instant après, elle fut tiré de ses pensées par une fois plus que familière, son capitaine et aussi confident, qu'elle appréciait beaucoup et elle l'avait prévenue de son emménagement, elle ne l'avait pas encore revu.

Mais regarder qui voilà.

Elle souriait grandement.

C'est pour ça que tu t'es dis que t'allais m'attendre en espérant que je finisse par me pointer.

Elle était vraiment ravie de le revoir, surtout qu'il était le seul à qui Jennifer avait réussit à parler de sa fausse couche, de son enlèvement, sa relation avec ce flic. Il l'avait énormément soutenu et c'est ce qui lui avait permit de tenir. Le revoir, lui faisait remonter ses mauvais souvenirs, ses yeux commençaient déjà à briller.




AVENGEDINCHAINS
 
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