Tu avais un peu de temps de libre aujourd’hui, c’était normal après tout, tu étais en jour de repos. Bien sûr ta conscience auprès ta mère et ta sœur sur ce que tu avais pu faire durant toutes ces années, peur de leur jugement et de les décevoir te poussait à les fuir encore et toujours. Comme tu le faisais avec tous d’ailleurs que ce soit les personnes de ton passé ou les nouvelles personnes qui commençait à vouloir fouiller de ton passé que tu faisais tout pour cacher, eux aussi tu les fuis. En réalité tu fuyais la plupart du monde, mais c’est mieux ainsi, tu étais mieux toute seule.

D’ailleurs tu ne pouvais pas t’empêcher que tout cela était le karma et que tu avais mériter tout cela ainsi que d’être seule. Bien entendu, une autre voix dans ta tête te disait le contraire, au final tu n’étais qu’une victime naïve avec un rêve et une ambition, tu étais amoureuse et on abuser de ta confiance. Tu secoues la tête, tu déteste repenser à cela, comme le fait d’imaginer un monde avec des « si ». Tu savais que c’était pire que tout, car un monde avec des « si » pouvait dire un monde où ton père était encore vivant et que vous n’aurais pas vécut toutes ces merdes.

Cela faisait plus de mal qu’autre chose, tu le savais, mais tu ne pouvais pas t’en empêcher. Tu devais être masochiste sûrement. Il faut dire que tu connaissais que la douleur depuis toujours, tu étais habituer à avoir mal, tu savais au moins que tu étais vivante. En quelques sortes. Tu te mis à souffler tandis que tu sortie de ta voiture. Tu passais à la caserne des pompiers, pas pour voir ta sœur car tu savais qu’elle était de repos, c’était d’ailleurs pour cela que tu avais choisie ce jour pour passer afin de voir Maverick.

Maverick, tu le considère comme ton oncle même si il y avait aucun lien de sang, dans ton cœur ainsi que dans le cœur de ta famille c’était la même chose. Vous l’aviez rencontrer ce fameux soir, lors de cette fameuse nuit avec cet incendie. C’est d’ailleurs lui, qui avait risquer sa vie pour sortir ton père de ce feu dont tu étais responsable, bien que personne ne le savait, tu laissais ta mère porter le poids de cette culpabilité, tu avais eu trop peur de dire la vérité et désormais c’était trop tard.

Enfin bon, tu avais décidé de voir ton oncle car lui aussi t’envoyer de nombreux messages d’inquiétude pour savoir comment tu allais. Une part de toi, peut-être un peu trop paranoïaque, était certaine qu’il faisait cela pour ta sœur, car elle devait lui avoir demander étant donné que je la voyais pas aussi souvent qu’elle le voulait et surtout que je m’ouvrais pas à elle, elle se disait peut-être qu’avec lui, lui qui avait toujours été bienveillant avec nous depuis sans pour autant empiéter dans notre vie privée. Oui, il est certains que tu devenais parano, tu devais accepter que les personnes ne viennent pas vers toi par intérêt. Mais ça, tu avais encore du mal à l’accepter.