I can see your Halo - Warren -

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La jeune Ripley se perdait des fois pour rentrer chez elle et prenait la route pour son ancien appartement alors qu’elle avait déjà déménagé depuis quelques semaines, dans sa nouvelle maison. Enfin, dans son chantier, les installations de premiers secours étaient faites, mais il restait tellement de travaux à réaliser que ça aurait put en décourager plus d’un, mais pas la blonde, non elle, elle aimait ce challenge qu’elle, c’était imposer, puis cela n’avait pas que des mauvaise côtés, c’est grâce à ses travaux qu’elle fit la connaissance de son voisin.

Il était tellement gentil avec elle, toujours à lui donner un coup de main quand cette dernière avait besoin, elle craquée complètement quand Warren lui souriait. Enfin, il fallait qu’elle arrête de rêvasser, la jeune femme venait d’arriver devant sa maison. Elle tourna les clés dans la serrure, puis la porte s’ouvrit, la jeune femme déposa ses affaires dans l’entrée et partit se changer, pour être à l’aise durant sa soirée. Elle avait prévu d’aller arracher le vieux papier peint d’une des chambres qui servira pour l’atelier photo de la jeune femme.
Alors qu’elle fut changée et qu’elle était prête à se mettre au boulot tout devint noir, « c’est quoi ce bordel. ». Ripley partit à tâton à la recherche du boîtier où se trouvait les plombs, mais ce fut peine perdue. La blonde n’avait qu’une seule solution, c’était son voisin, elle n’espère que deux choses à cet instant, qu’il soit chez lui et qu’il ne soit pas occupé, après tout, il avait une vie lui aussi. Elle sortit donc de sa maison non sans peine, le froid la frappa de pleine face, elle ne portait qu’un pyjama, constituait d’un vieux short, qui à la base devait lui servir pour le sport et un tee-shirt, beaucoup trop grand pour elle. Elle se dépêcha de rejoindre le pallier de son charmant voisin et en même temps qu’elle toquait elle espérait de tout son être qu’il lui réponde avant qu’elle se transforme en glaçon vivant.

Pando

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Ripley & Warren

The girl next door

Le bruit régulier des gouttes d’eau s’écrasant sur le sol rythmait sa respiration et l’aidait à se recentrer, la chaleur prodiguée par cette douche bien méritée détendant chacun de ses muscles et purgeant de manière symbolique tous les tracas qui pesaient sur ses épaules. L’espace d’un instant, le chaos de son quotidien sembla s’évaporer à la manière des gouttelettes en suspension formant le brouillard artificiel qui entourait son corps et masquait vainement les détails les plus secrets de son anatomie. L’humidité ambiante aurait très bien pu être étouffante tant la température était élevée mais pour lui, il s’agissait en réalité d’un havre de paix dans lequel il avait toujours aimé se réfugier. La soirée était à peine entamée que Warren avait déjà débuté ce rituel personnel auquel il aimait s’adonner lorsque la journée s’était montrée particulièrement longue et les affaires qui lui avaient été confiées particulièrement complexes. Sortant de sa salle de bain après une douche brûlante ayant presque rougi sa peau, il s’était entouré la taille d’une simple serviette avant de prendre la direction de son salon. Sur la table basse, une boîte en carton encore fumante laissait échapper un léger parfum oriental et deux baguettes étaient plantées dans un amas de nouilles recouvertes d’une sauce légèrement caramélisée. Non loin, une pile de dossiers avait été entassée et quelques photographies prises par la police recouvraient le bois massif dans ce qui aurait pu passer pour un tableau désordonné et légèrement macabre. Enfin, d’une platine à vinyle moderne émanait une douce mélodie de jazz résonnant dans toute la pièce, offrant au propriétaire des lieux l’atmosphère parfaite pour ce qui risquait d’être une banale nuit d’hiver.

Car bien que le métier de substitut du procureur promettait une carrière variée et pleine de rebondissements, une partie du travail consistait en la lecture de documents souvent ennuyeux et le remplissage de formulaires tous identiques et en des dizaines d’exemplaires. Aussi, il ne fallait pas se cacher que la fonction comptait une part de routine et que comme tout salarié, Warren était confronté à la répétitivité des tâches et la lassitude du quotidien. Heureusement pour lui, son caractère légèrement casanier ainsi que son obsession subtile du contrôle rendaient le tout plus supportable et en plus de cela, il habitait dans un quartier suffisamment dynamique pour qu’il s’y passe toujours quelque chose d’intéressant. Récemment, c’était l’emménagement d’une jeune femme dans la maison à côté de la sienne qui avait attiré son attention, la nouvelle propriétaire étant une charmante demoiselle dont il avait eu le plaisir de faire la connaissance. Jolie blonde dotée d’un sourire communicatif, Ripley retapait son nouveau logement et il n’avait pas été rare que Warren prenne un peu de temps pour l’aider, par courtoisie autant que par joie de pouvoir fréquenter quelqu’un d’aussi agréable et rafraichissant. Et s’il n’en était pas encore au point de franchir le pas et de s’immiscer plus intimement dans la vie de la blondinette, cela aurait été mentir que de prétendre ne pas ressentir une certaine attirance pour cette dernière.

Alors que dix-neuf heures n’avait pas encore sonné et qu’il s’apprêtait à commencer à travailler, le bruit distinctif de quelqu’un frappant à sa porte l’interpella, rompant l’harmonie unique d’un morceau célèbre de Duke Ellington. S’il n’attendait aucune visite, Warren était habitué que des coursiers viennent lui apporter des pièces à conviction à analyser ou le résultat d’analyses du médecin légiste. D’instinct, il se leva de son canapé pour traverser le salon et prendre la direction de l’entrée, ne prenant pas la peine de s’habiller en pensant que cela ne prendrait que peu de temps. Ouvrant la porte, il se retrouva nez à nez avec une Ripley uniquement vêtue d’un pyjama, debout dans la quasi-obscurité de la nuit tombante : « Ripley ? Que fais-tu l-… ». La température glaciale vint lui rappeler qu’il n’était que faiblement vêtu et que la jeune femme n’était pas non plus équipée pour traîner longtemps dans le froid. Ecarquillant légèrement les yeux, il sembla regarder furtivement derrière elle avant d’ajouter : « Je t’en prie, entre ! Tu dois mourir de froid ! ». La saisissant avec une délicatesse ferme, il l’attira à l’intérieur avant de rapidement refermer la porte, les protégeant tous les deux de l’extérieur frigorifiant. Sans prendre le temps de lui adresser un regard, il se dirigea en vitesse dans le salon à la recherche de quelque chose à se mettre, légèrement honteux de s’être dévoilé ainsi devant sa charmante voisine : « Je suis désolé, je n’attendais absolument pas ta visite ! J’ai tendance à oublier que même si je suis chez moi, certaines façon de se présenter ne sont pas… Adaptées ! ». Finalement, il s’empara d’un peignoir qu’il avait laissé sur la chaise de son bureau et retourna auprès de son invitée inattendue, lui offrant un large sourire mais qui laissait apercevoir sa gêne : « Que puis-je faire pour toi ? Quelque chose ne va pas avec la maison ? ». Après tout, qu’est ce qui pouvait pousser la jeune femme à venir chez lui si ce n’était un problème avec son propre logement ?

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Ripley & Warren

The girl next door

Elle vit la lumière de l’entrée s’allumait, au moins il était là et chez lui l’électricité fonctionnait, cela venait donc de chez elle, son cerveau ne fonctionnait plus très bien quand son voisin lui ouvrit simplement vêtu d’une serviette autour de la taille, qui mettait en valeur ses abdominaux parfaitement dessinés. Malgré le froid qui régnait à l’extérieur, la jeune femme sentit la chaleur aux creux de ses reins, elle ne put parler gardant sa bouche entrouverte. Elle ne devait pas avoir l’air très intelligent dans la situation actuelle. Elle fut soulagée quand l’homme en face d’elle l’invita à entrée, même s'il disparut de sa vue à peine quelques secondes après. Elle n’avait même pas eut le temps de lui bonjour, elle se sentait mal, comme si elle interrompait une chose importante que l’homme était en train de faire.

Elle était gênée de se retrouver dans cette tenue en face de son charmant voisin, elle ne s’en n’était même pas rendu compte tant elle était partit à la hâte de chez elle. Elle profita du temps que ce dernier disparaisse pour tirer sur son tee-shirt, même si cela ne changerait rien à sa tenue. Le regard de cette dernière se posa aussi sur l’intérieur de la maison, elle n’était jamais entrée ici, c’était plutôt le contraire qui arrivait d’habitude Warren l’aidant régulièrement pour la rénovation de son nouveau logement en contre partie elle lui soignait ses petits bobos qu’il se faisait régulièrement. Une odeur de nourriture asiatique vint de plus en plus aux narines de la jeune femme, dont le corps répondit en grognant, elle n’avait pas eut le temps de manger avec sa catastrophe, mais elle n’allait pas non plus lui piquer de la nourriture, elle se sentait déjà assez bête d’être ici, sans avoir prévenue à embêter son voisin qui lui n’avait rien demandé et voulait sûrement passer sa soirée autrement.

Il revint enfin dans la ligne de vue de la jeune femme en invitant la jeune femme à le suivre dans le salon, elle ne put s’empêcher de lui faire un petit sourire, ça se voyait qu’ils étaient tous les deux gênaient, en même temps comment ne pas l’être vu les tenues qu’ils portaient, la soirée s’annoncer plutôt mouvementée. Il prit la parole pour s’excuser, ton sourire se fit plus franc, c’était fou comment un homme aussi charmant pouvait exister, elle attendit qu’il ait fini avant de secoueur légèrement la tête « Warren, tu n’as pas à t’excuser, c’est moi, qui suis venue à l’improviste, j’ai déjà eut de la chance que tu sois, ici, tu me sauves la vie. » Une chose était sûre, c’était qu’il soit en peignoir ou en serviette, il était tout aussi sexy, il fallait que la jeune femme arrête de penser à lui comme ça, elle ne savait même pas si ce dernier n’était pas gentil avec elle seulement parce qu’ils étaient voisins.

Il reprit la parole en lui demandant quel problème elle avais chez elle pour être ici, c’était donc comme ça qu’il voyait la jeune femme et le pire, c’est qu’elle allait bientôt lui donner raison. Elle fit une légère grimace « J’ai les plombs qui ont sauté chez moi, mais je me suis dit que ça serait l’occasion idéale pour venir faire une soirée pyjama chez moi voisin, donc me voilà en pyjama.. Chez toi ». Mon dieu, elle le sentait plus elle finissait sa phrase, plus elle sentait bête. Elle passa une main dans ses cheveux avant de regarder autour d’elle gênait de la situation qui était ridicule, après tout pourquoi il l’aiderait, elle n’avait qu’à se débrouiller seule, puis elle vit du coin de l’œil tout les dossiers, un peu partout sur la table, en plus elle le mettait en retard dans son boulot, c’était officiel, c’était un boulet.

« Je ne veux pas gênait surtout donc si tu ne peux pas, je comprendrais parfaitement, mais j’aurais voulu savoir si tu avais un fauteuil à me prêter pour la nuit, je serais sage et je ne prends pas beaucoup de place. » Ce n’est que maintenant que tu pris conscience de la musique jazz qui était diffusée dans la pièce, cela fit changer l’ambiance de la pièce de suite, Ripley se demandait comment elle n’avait pas fait pour entendre la musique avant. Elle commençait légèrement à frissonner, il fallait un peu de temps à son corps pour se remettre à température ambiante.

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Ripley & Warren

The girl next door

Il était extrêmement rare que Warren reçoive des invités chez lui, d’abord parce que son emploi occupait la majeure partie de son temps mais également car son cercle de connaissances était assez restreint et que par conséquent, il n’avait que peu d’opportunités d’accueillir du monde. D’ordinaire, il préférait retrouver ses collègues dans un bar plutôt que dans son salon, voyant dans ces sorties occasionnelles une occupation bien plus satisfaisante que celle qu’aurait pu offrir une banale discussion sur son canapé. Et même si dès leur première rencontre il avait fortement apprécié la jeune femme venue lui rendre visite en cette froide soirée, c’était bien la première fois que Ripley franchissait le pas de la porte, découvrant ainsi le foyer du trentenaire vivant seul depuis maintenant six ans. L’endroit avait d’ailleurs beau être élégant et relativement bien entretenu, il n’était pas des plus chaleureux : la décoration était totalement impersonnelle et le fouillis d’affaires juridiques qui traînaient aux quatre coins du salon témoignait de l’obsession qu’avait le chicagoan pour son travail. De là à dire que l’endroit était une garçonnière de workaholic, il n’y avait qu’un pas ! En voyant le ramassis de documents traînant dans la pièce de vie, l’homme de loi tenta vainement de réaligner les piles de dossiers et d’éloigner la boîte de nouilles afin de ne pas donner l’impression d’être totalement désorganisé. S’il avait toujours eu tendance à s’assumer tel qu’il était, le juriste souhaitait cette fois éviter davantage d’embarras, se doutant que son manque de pudeur quelques secondes plus tôt suffirait à donner une image négligée de lui à sa voisine : tout ce qu’il espérait maintenant était d’éviter d’empirer les choses. Alors qu’il s’affairait à un rangement totalement aléatoire tout en jetant de légers coups d’œil à son invitée, il sourit de nouveau en l’entendant parler de lui comme le sauveur qu’elle pensait trouver : « Je suis à peu près certain que les héros ne volent pas au secours des âmes en détresse uniquement vêtu d’une serviette, mais je suis ravi de pouvoir t’aider ! ». Warren avait beau être doué dans de nombreux domaines, les relations sociales n’avaient jamais été son fort : s’il n’arrivait pas à réagir subtilement dans les situations les plus banales, comment pouvait-il avoir la moindre chance de paraître normal et avenant lorsqu’un évènement tel que celui qui arrivait ? Se redressant finalement pour faire face à la demoiselle, il prit enfin le temps de l’observer plus en détails : portant un large T-shirt et un short dévoilant ses jambes délicates, la banalité de ses vêtements contrastait parfaitement avec le charme dont elle pouvait faire preuve ainsi vêtue. Naturelle et souriante, elle prouvait une nouvelle fois qu’elle pouvait captiver le regard et l’attention du trentenaire avec les plus simples appareils, sans le moindre détail superflu ou enjôleur. Et s’il aurait souhaiter complimenter sa beauté, aucun mot ne put franchir la barrière de ses lèvres, littéralement hypnotisé par la présence de la jeune femme.

Attendant l’explication de sa venue avec un air interrogatif dissimulant la légère admiration qu’il avait pour la demoiselle, cette dernière sût le sortir de ses songes en évoquant la coupure de courant dont elle avait été victime, allégeant l’importance d’un tel problème par un trait d’humour dont il ne saisit pas tout de suite la subtilité, homme de premier degré n’ayant pas l’habitude d’interactions si familières : « Je ne suis pas certain de faire le rapprochement entre la coupure de courant et une soirée chez mo-… Oh ! Bien sûr ! ». Ses yeux s’ouvrirent avec encore plus de surprise et de honte que lorsqu’il était apparu quasiment nu devant elle, se rendant compte qu’après avoir été impudique, il se montrait à présent horriblement malpoli. Voyant que Ripley était gênée et devait à présent le prendre pour un rustre, il s’empressa de reprendre : « Pardon, je n’ai pas réfléchi en parlant ! Evidemment que tu peux rester pour la nuit, je serais un horrible voisin si je te laissais mourir de froid chez toi ! ». Réfléchissant à sa demande de rester sur le canapé, une évidence froide frappa le propriétaire des lieux : depuis sa séparation avec son ex-femme, Warren n’avait jamais eu personne venant dormir ici et la seule chambre autre que la sienne avait été aménagée en bureau de travail. Grimaçant légèrement, il se pinça la lèvre inférieure en essayant de réfléchir : « Je suis désolé, je n’ai pas l’habitude de recevoir du monde… Je n’ai pas à proprement parler de chambre d’amis et le salon étant assez froid la nuit, je pense qu’il vaudra mieux pour toi d’utiliser ma chambre… Enfin, sans que j’y sois en même temps bien évidemment ! Je prendrais la place sur le canapé ! ». Lui offrant un sourire qui se voulait réconfortant, il se sentait mal à l’aise à l’idée que ses propos soient mal interprétés : s’il ne pouvait nier qu’il ressentait une certaine attirance pour la jolie blonde, jamais il n’oserait prétendre la séduire alors qu’elle était dans le besoin… Du moins volontairement. Posant une main délicate sur l’épaule de Ripley, il marqua un temps d’arrêt avant d’ajouter : « As-tu déjà mangé ? Peut-être souhaites-tu utiliser ma salle de bains pour te réchauffer un peu ? J’imagine que la traversée de nos jardins respectifs a dû être comme un véritable voyage au Pôle Nord ! ». Si ses intentions étaient bonnes, le ton mal assuré qu’il employa prouvait une fois de plus qu’il n’était pas à l’aise avec le concept d’invité… Mais d’une certaine manière, il était content que sa voisine soit la première personne qu’il ait reçu après tant d’années…

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Ripley & Warren

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L’homme en face d’elle la fit légèrement rigoler, son côté maladroit était un signe qu’il n’essayait pas de lui mentir et ça, c’était une des chose qu’elle appréciait pour elle appréciait l’homme se tenant devant elle. Il lui dit que les héros ne venaient pas en aide en serviette, elle ne put s’empêcher de répondre sur le ton de l’humour « Tout les supers-hèros n’ont pas les mêmes abdos que toi. ». Bon la blonde, c’était griller toute seule, si elle avait fait cette réflexion, c’est qu’elle avait maté, sans autorisation le corps de l’apollon, après tout, il n’y avait pas de mal à se faire plaisir.

Il lui proposa de rester dormir, il précisa que sinon ça ferait de lui un horrible voisin, c’est elle qui se sentait mal de devoir venir interrompre la soirée qu’il c’était organisé et que Ripley bousilla en venant toquer à sa porte. Elle se mordit l’intérieur de la bouche, tant sa gêne était forte. Elle le fut encore plus quand Warren lui dit qu’il n’avait pas d’autre lit et qu’il le lui laissait pour la nuit. La jeune femme ne voulait pas, après tout, elle venait s’incruster chez lui en milieu de soirée pour demander asile, le canapé était parfait pour elle. « Non, mais ne t'embêtes pas le canapé sera très bien, je ne bosse pas demain donc pas besoin de lit, toi par contre tu travailles, donc tu es prioritaire pour le lit puis c’est chez toi. Si tu ne veux pas, on peut, je ne sais pas dormir tout le deux dans le lit ?»

Avait-elle vraiment dit ça à voix haute, elle avait totalement honte à l’heure actuelle. Franchement à quoi pensait-elle, à peine arriver chez lui, Ripley lui proposait de dormir tous les deux, il allait la prendre pour une fille facile. Il lui souffrir un sourire qui faisait ressortir ses dents blanches, quand Warren lui sourit comme ça, la jeune femme ne put s’empêcher de le lui rendre. Puis l’homme lui posa plusieurs questions, cela faisait ressortir la gêne de l’homme, elle lui fit un sourire qui se voulait rassurant, après tout, tu n’allais pas le mordre, enfin en tout cas ce n’était pas dans le plan de la soirée, s'il y avait un plan. « Je veux bien prendre une douche si cela ne te dérange pas, mais je n’ai pas envie d’abuser, tu es déjà super gentil de m’accueillir pour la soirée, je me sens tellement mal, excusez-moi d’avoir ruiné tes plans pour ce soir. Puis non laisses, je n’ai rien pour me changer, je vais me réchauffer petit à petit.»

C’était la vérité, la jeune femme était mal, il était tellement gentil de lui proposer tout cela, il était aux petits soins pour elle. « Non ne t’embête pas pour le repas, mange toi tant que le repas est chaud. ». À peine avait-elle finit sa phrase que son ventre se mit à grogner pour faire comprendre qu’elle avait menti, elle lâcha un petit rire nerveux « je crois que mon ventre veut me faire mentir. ». Ce soir, la jeune femme enchaînait les bourdes auprès de son voisin, mais elle ne pouvait s’empêcher de lui sourire bêtement comme une adolescente amoureuse. La jeune femme eut la chair de poule quand Warren déposa sa main sur son épaule, pas une chair de poule de peur, non plutôt de surprise, puis il fallait lui avouer l’homme avait des mains délicates. Ripley ne put s’empêcher de poser à son tour une main sur celle de voisin, elle n’avait pas réfléchi en faisait cela, c’était comme une chose instinctive. « Je te remercie encore pour ce soir, en fait pour tout ce que tu as fait pour moi depuis mon arrivée, tu ne sais pas à quel point cela peut compter.. »

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La séduction était un art dont les rouages avaient toujours échappé à Warren, du moins lorsqu’il s’agissait d’utiliser consciemment ses charmes pour obtenir ce que qu’il souhaitait ou d’envoûter l’esprit d’une belle femme afin de l’attirer dans ses draps pour la nuit. Cependant, le trentenaire n’était pas dénué de charisme et la nature avait été suffisamment généreuse avec lui pour lui offrir un regard plaisant et un physique avantageux. Aussi, jamais n’avait-il eu de difficultés à plaire et à être désiré, notamment car sa façon d’être était aussi étrange qu’attirante : sa maladresse passait bien souvent pour de la tendresse mal maîtrisée et son tempérament quelque peu abrupt était généralement interprété comme de la virilité. Mais même sans bien comprendre les codes de la drague dans toutes leurs subtilités, le jeune homme arrivait très clairement à voir lorsque des sous-entendus étaient soufflés et que sa simple présence suscitait l’intérêt de la gente féminine. Et alors que la rencontre était des plus incongrues et que la situation paraissait totalement aberrante, il sut percevoir dans les propos de sa voisine une tentative de flirt maladroite mais dont l’impact fut aussi surprenant qu’étrangement agréable. Levant légèrement un sourcil interloqué alors qu’un sourire naissait au coin de ses lèvres bien malgré lui, Warren plongea son regard dans celui de Ripley comme s’il cherchait à sonder les tréfonds de ses pensées. Se pouvait-il que la jeune femme soit légèrement éprise de lui comme il pouvait l’être d’elle ? La possibilité n’était pas à exclure même si elle paraissait insensée pour le trentenaire car à deux fois il lui sembla déceler cette étincelle d’attrait qu’elle avait à son égard. Et s’il aurait pu trouver cela totalement déplacé ou se sentir excessivement gêné, il préféra voir cela comme une délicate attention qu’il ne rejetterait pas comme il aurait pu le faire. A la place, il choisit un humour léger et auquel il n’était plus habitué, sans doute parce qu’il n’avait plus trop eu l’occasion de séduire ainsi en six années : « J’ai pas mal de boulot pour demain et je risque d’être dans le salon pendant un moment alors j’insiste pour que tu prennes mon lit ! En revanche si on venait à devoir le partager, sache que j’ai tendance à avoir les pieds froids ! ». Sa façon de lui faire comprendre que l’idée était loin d’être déplaisante était tout à fait ridicule mais aux vues de la façon dont la situation tournait, il n’était plus à ça près.

Lorsqu’il lui proposa si elle souhaitait prendre une douche ou manger un morceau, il sentit que la charmante blonde était gênée et qu’elle n’osait pas vraiment accepter sa proposition malgré son envie certaine. S’il comprenait son embarras, il insista tout de même pour que son invitée se sente le plus à l’aise possible : « Vraiment Ripley, je suis certain qu’une bonne douche t’aidera à te remettre de tes émotions ! Je pense que je peux trouver certaines affaires propres pour remplacer ton pyjama et vu que tu es affamée, ça me laissera le temps de trouver quelque chose à préparer pour le diner ! Ca me changera des nouilles ! ». Il avait vraiment envie de prendre soin de la demoiselle, comme si avoir une présence féminine à la maison faisait ressortir son envie d’être un homme attentionné et un peu moins focalisé sur l’aspect professionnel de sa vie. C’était trop tôt pour l’interpréter ainsi mais Ripley créait ce désir d’être le Warren en civil, le bon voisin et au fond de lui, l’homme sur qui elle pouvait compter : « Je suis également content que tu aies emménagé à côté Ripley, ça… aide à sortir la tête de l’eau d’avoir quelqu’un de proche avec qui passer un peu de temps ! Qui plus est, j’aurais peut-être été moins enclin à recevoir mon voisin après une coupure de courant si cela avait été une grand-mère aigrie ! ». La légèreté de ses propos en disait long sur la façon dont la jeune femme arrivait à le faire sentir bien. Fixant la prunelle de ses yeux pendant un instant, sa respiration se fit frémissante alors qu’il scrutait le moindre trait du doux visage de l’infirmière, finissant par reprendre ses esprits après quelques secondes en faisant un pas en arrière : « Je vais te montrer où se trouve la salle de bain ! Après quoi, nous pourrons contenter cet estomac qui semble vouloir te faire du tort ! Je dois avoir de quoi faire une bolognaise dans le frigo ! ». Prenant la direction du couloir, il s’arrêta devant une porte menant à la douche, saisissant au passage une serviette qu’il tendit à la jeune femme : « Prends ton temps, tu es la bienvenue ici et tu peux en profiter pour te détendre ! Après tout, j’ai cru comprendre que tu ne travaillais pas demain ! ». Qui plus est, cela lui laisserait le temps de préparer le repas !

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